Sunday Bloody Sunday
Qu'est ce que les sacrifices de Parasha Vayikra & Tsav disent de notre rapport au sang aujourd'hui
Note d’introduction: La lecture des cinq livres de la Torah est découpée en 54 sections hebdomadaires, chacune étant appelée une parasha. Les membres des communautés juives de par le monde, lisent la même parasha, tous les Shabbat matin. Chaque année, il nous est demandé de relire la Torah, ‘comme pour la première fois’, que ce soit une redécouverte. Pour les plus gourmands d’entre nous, cette relecture est un peu comme un mille-feuille : chaque semaine, une nouvelle couche de sens est ajoutée, se superposant aux interprétations de nos contemporain.e.s et de ceux et celles qui nous précèdent, formant ainsi un délicieux ensemble complexe et riche d’histoires et de questionnements. C’est sans fin, sans faim. Pour les plus névrosés d’entre nous, la Torah est une psychanalyse : un processus de réinterprétation de sa propre histoire, encore et encore et encore, et encore. Dans les deux domaines, La parole est créatrice.
Chaque mot, voire chaque lettre ouvre le lecteur à un monde de sens en constante évolution. Le sens olfactif, le sens de la direction, le sens de la signification … Vous voyez le délire ? D’ailleurs, le mot hébreu לִדְרוֹשׁ lidrosh signifie à la fois « interpréter » et « exiger ». En interprétant la Torah, je revendique une connexion intime avec celle-ci, un droit, affirmant ainsi que le texte, les rites et l’Histoire ne sont pas aussi figés qu’on nous l'a enseigné. Cette newsletter est une ode à ce qui se doit de rester vivant.
Le texte qui suit couvre la 24ième et 25ième parasha du cycle, respectivement lues le 23 et 30 Mars 2024. Samedi, nous avons lus à la synagogue la 26ième parasha ‘Chemini’. Maintenant que le contexte est posé, on y va ?
Record du monde de mille feuilles, vendredi 26 août 1983 à Gland … Il s’en passe des choses en Suisse.
Et tant qu’on est au rayon bouffe, restons y. Le livre du Lévitique est propice au sujet. Le 3e livre de la Torah, qui s’ouvre après l’Exode, expose une longue série d’ordonnances et de prescriptions sur le Temple, les offrandes, les sacrifices et les interdits alimentaires. A ceux qui pensent que les Cohen ne sont qu’avocats ou médecins, je vous rassure, selon le texte, ils sont aussi bouchers. Ici, ça parle rognons, graisse, entrailles, intestins, diaphragme et foie. Bienvenue dans l’antre de la bête, dans les tréfonds de la Torah.
Aaron c’est un peu le Claudy Focan local, Directeur & Sales Marketing Manager des Abattoirs d’Anderlecht.
François Damiens dans Dikkenek, 2006
La parasha (Tsav) et la parasha (Vayikra) régissent ce qui est appelé dans la Torah les korbanot, ‘les rites sacrificiels’. Et comme rien n’est pensé à moitié, c’est un système de repentir assez complexe et très organisé : il y a différentes offrandes selon les besoins (remerciements, pardon des fautes, purification, réparation), différents types d’animaux (bovins, oiseaux et moutons en tous genres), différents types de procédés et de méthodologies. En bref, les Cohen sont des bouchers suisses allemands. L’ennui ultime.
Bon sang de bonsoir !
Hasard du calendrier, cette semaine-là, c’est moi qui saignais. Et puisque la Torah est une grille de lecture hebdomadaire, je me suis donc amusée à compter le nombre de fois que le mot « sang » apparaissait dans ce début du livre du Lévitique. Voici mon petit tableau Excel pour l’occasion* :
Sauf que le sang dans la Torah … comment dire … c’est sans façon, c’est un peu cra-cra quoi, ce n’est pas très casher et pour le dire encore plus clairement : le sang c’est IMPUR.
וְכׇל־דָּם֙ לֹ֣א תֹאכְל֔וּ בְּכֹ֖ל מוֹשְׁבֹתֵיכֶ֑ם לָע֖וֹף וְלַבְּהֵמָֽה
Vous ne consommerez jamais non plus le sang d’un oiseau ou d’une bête, quel que soit l’endroit où vous habitez.
(Lévitique 7:26, Parasha Tsav)
כׇּל־נֶ֖פֶשׁ אֲשֶׁר־תֹּאכַ֣ל כׇּל־דָּ֑ם וְנִכְרְתָ֛ה הַנֶּ֥פֶשׁ הַהִ֖וא מֵֽעַמֶּֽיהָ
Si quelqu’un consomme du sang, il sera également exclu de son peuple.
(Lévitique 7:27, Parasha Tsav)
Il faudra attendre encore deux semaines, dans la Parasha Metsora, pour lire les lois concernant les menstruations féminines - ce que le judaïsme appelle la Niddah mais ce n’est pas le sujet du jour.
Enfin une Cohenet qui honore son patronyme.
Du coup, je me suis demandé pourquoi le sang est-il interdit ?
J’ai trouvé Rachi et les copains peu bavards sur le sujet. Comme si c’était d’une telle évidence qu’on n’avait même pas besoin d’en parler. Avant de m’engouffrer dans ce tunnel sanguinaire, il me fallu revenir aux bases, au sujet plus large des “sacrifices”.
Tout d’abord, comme me le dirait ma prof Chava: “Julia, les traductions sont souvent des trahisons”. Le mot korban est traduit en français par « sacrifice », « holocauste » ou « offrande » comme si celui qui fait le « sacrifice » abandonnait une partie de soi à son propre détriment. Mais cette traduction est (paradoxalement) loin de la racine du mot, קרב karev qui signifie « être proche ». En hébreu, on appelle un proche qarov, les parents qerovim. La racine étymologique de korban nous renvoie à la notion de proximité et de rapprochement.
D’ailleurs, il ne suffit pas de faire joujou à asperger le sang de l’animal et le consommer; derrière ça, l’intention et le message doivent être extrêmement clairs sans quoi le korban n’aurait aucune valeur religieuse. Nombreuses sont les tê(x)tes pensantes et autorités rabbiniques à défendre l’idée que ce n’est pas tant le sacrifice qui rapproche, mais le repentir derrière, l’action de Techouva (processus en plusieurs étapes: reconnaitre sa faute, la regretter et être en mesure de ne plus recommencer). Les sacrifices dans la Torah nécessitent un niveau extrême d'intentionnalité et de concentration (kavana) de la part de la personne qui demande pardon comme celle du prêtre, afin que le sacrifice ne soit pas juste l’occasion d’un bon gueuleton.
Anish Kapoor, My red homeland, 2003
En 2024, sommes-nous vraiment si avancés ?
En lisant ces parashot, je me suis imaginée appliquer les règles du sacrifice aujourd’hui. Imaginons. Je vole un livre dans une synagogue (c’est juste un exemple, ça ne m’est jamais arrivé … disons emprunter à long terme sans prévenir le propriétaire). Logiquement, selon le texte, une fois venue l’ère messianique, je devrais restituer l’objet et rajouter un cinquième de sa valeur (jusqu’ici, pas de sous si) mais ensuite je devrais amener un bélier au grand prêtre comme offrande de la réparation. L’animal est égorgé, vidé de son sang, le sang aspergé et la bête est ensuite découpé selon des règles précises et consumé en partie ou complètement. Moins cool. Et pourtant … Peut-être que cette fois-ci, j’arrêterais d’emprunter des livres à long terme sans prévenir le propriétaire.
Je vois déjà les boucliers se lever contre ces procédés barbares entièrement basés sur la cruauté animale ; comme si le hot dog de la pompe à essence Coop à 4.50CHF, n’était pas issu de la même barbarie. Chien Chaud. Peut-être que ces pratiques millénaires n’ont fait que se refouler dans notre inconscient collectif pour réapparaitre sous une forme déguisée et plus pernicieuse.
Je me suis alors souvenue que la première plaie d’Egypte était la transformation des eaux du Nil en sang. A ce propos, le commentaire des Tossafistes (rabbins médiévaux du XI au XIVe siècle) m’a complètement scotchée. Selon eux, ce n’est pas la couleur du Nil qui était la plaie mais son odeur :
« Si le fleuve n'avait pas été nauséabond, les Egyptiens ne se seraient pas abstenus de boire son eau. En effet, même si elle avait l'apparence du sang, elle avait le goût de l'eau, de sorte qu'ils en auraient peut-être bu, tout comme les nations du monde consomment aujourd'hui des aliments d'une propreté douteuse du moment que leur goût n'est pas altéré. »[2]
On est au moyen-âge. Ils rigoleraient bien de savoir qu’en 2013 une crise éclate en Europe : on découvre que dans plus de 4,5 millions de plats préparés, des entreprises on fait passer de la viande de cheval pour de la viande de bœuf. Du moment que leur goût n’est pas altéré.
Qui veut du poulet ?
En quoi la Torah est-elle encore pertinente ? Là où l’humain se pense au-dessus de la chaîne alimentaire, le Lévitique nous rappelle un principe élémentaire : nous ne sommes pas le centre du monde et le reste du monde n’est pas destiné à notre consommation. Les règles très concrètes concernant la préparation de la viande casher consistent à enduire la viande de sel pendant une heure, pour que le résidu de sang soit éliminé. [3]
Rassurez-vous, des rabbins de toute mouvance ont depuis adopté le végétarisme. Je pense notamment à des figures emblématiques du judaïsme orthodoxe moderne comme le rabbin Soloveitchik, le rabbin Jonathan Sacks ou encore le premier rabbin de l’état d’Israël, le rabbin Isaac Kook, qui en a même écrit un livre : une vision du végétarisme et de la paix (1961). Tous considèrent le végétarisme comme une pratique essentielle du judaïsme, défendant l’idée selon laquelle la complexité du système des korbanot et les lois de la cacherout ont été conçues pour décourager à tuer et consommer d’autres êtres vivants. Donc pourquoi ne pas s’en passer ?
Selon certaines interprétations, d’après le texte de la Genèse, l’humanité aurait initialement été conçue végétarienne. La permission de consommer de la viande ne serait apparue que comme une concession au moment de l'alliance avec Noé.
וַיֹּ֣אמֶר אֱלֹהִ֗ים הִנֵּה֩ נָתַ֨תִּי לָכֶ֜ם אֶת־כׇּל־עֵ֣שֶׂב ׀ זֹרֵ֣עַ זֶ֗רַע אֲשֶׁר֙ עַל־פְּנֵ֣י כׇל־הָאָ֔רֶץ וְאֶת־כׇּל־הָעֵ֛ץ אֲשֶׁר־בּ֥וֹ פְרִי־עֵ֖ץ זֹרֵ֣עַ זָ֑רַע לָכֶ֥ם יִֽהְיֶ֖ה לְאׇכְלָֽה׃
Dieu ajouta: "Or, je vous accorde tout herbage portant graine, sur toute la face de la terre, et tout arbre portant des fruits qui deviendront arbres par le développement du germe.
Cela sera votre nourriture.
(Genèse 1:29)
Plus tard, cela serait devenu une manière de dé-diviniser les dieux Egyptiens. D’ailleurs, à l’approche de la fête de Pessah (qui signifie “passer au dessus”), il est bon de rappeler que pour survivre à l’ange de la mort qui devait “passer au dessus” des foyers, il fut ordonné aux juifves de badigeonner leur porte … du sang d’un agneau abattu.
Miroir Miroir
Les descriptions de Vayikra m’ont fait penser à la scène d’ouverture du génial film Captain Fantastic (2016), l’histoire d’un homme qui tente d’élever ses 6 enfants dans les bois aux Etats-Unis, à l’écart de la modernité. Le film s’ouvre avec le rite de passage du garçon ainé :
C’est en pêchant pour la première fois, âgée de 24 ans, que je réalise que si nous devions tuer nous-même les animaux que nous mangions, on en mangerait sûrement beaucoup moins. Et cette pensée rejoint la perspective de certains rabbins qui parlent des korbanot comme d’un vrai choc thérapeutique, d’une expérience si puissante, à la limite du trauma, qu’elle laisse une marque permanente sur la conscience et donc nous empêche de réitérer la faute.
Selon le rabbin et chercheur Jacob Milgrom: « Les sacrifices sont conçus pour secouer les personnes et les amener à examiner le fondement même de leur existence sur terre et leur but sur cette planète. Le pèlerin entame un processus de réflexion, d’autoexamen: de quel droit vis-je ? Qu’est-ce qui mène la force vitale en moi ? (…) Les sacrifices permettaient ainsi aux individus de considérer leur propre fragilité, leur propre mortalité et leur propre violence sanguinaire.» [4] Ce bélier-là, c’est moi. Son sang qui coule, je le sens dans mes veines. Sa mort, c’est ma vie. Ai-je vraiment besoin de tuer pour me sentir vivre ?
Cette perspective rejoint celle proposée par le rabbin Soloveitchik : « Lorsqu'une personne apporte un sacrifice après avoir péché, il doit imaginer que c’est lui-même qui est offert sur l’autel. Quand le sang de l’animal est aspergé, il doit s’imaginer que c’est son propre sang qui est aspergé. »[6]
La représentation du sang est à ce point violente qu’elle a longtemps été interdite dans le théâtre classique Français. Les batailles et les morts devaient se dérouler hors scène et être rapportées aux spectateurs sous forme de récits. Boileau écrira d’ailleurs:
« Ce qu'on ne doit point voir, qu'un récit nous l'expose :
Les yeux en le voyant saisiraient mieux la chose ;
Mais il est des objets que l'art judicieux
Doit offrir à l'oreille et reculer des yeux. »
On est très loin de la piscine de sang dans Shining (1980) ou du nettoyage méticuleux de Pénélope Cruz dans Volver (2006).
Le Sang au cinéma - Blow Up - Arte , 2016
Alors je reviens à ma question initiale: Pourquoi le sang est-il interdit ?
רַ֣ק חֲזַ֗ק לְבִלְתִּי֙ אֲכֹ֣ל הַדָּ֔ם כִּ֥י הַדָּ֖ם ה֣וּא הַנָּ֑פֶשׁ וְלֹא־תֹאכַ֥ל הַנֶּ֖פֶשׁ עִם־הַבָּשָֽׂר׃
Seulement, garde toi de manger le sang, car le sang, c’est l’âme;
et tu ne mangeras pas l’âme avec la chair.
(Deutéronome 12:23)
Il me faudrait encore, au moins, une vie pour saisir toutes les nuances du mot nefesh נָּ֑פֶשׁ.
Extrait d’un dictionnaire hébreu-français
En résumé, dans le judaïsme, le sang représente l’âme de la vie, et en ça, il est non pas impur mais saint. Le sang est ce qui nous anime: le plasma transporte des globules rouges qui scellent les plaies, distribuent l’oxygène et les nutriments à travers notre organisme alors que les globules blancs combattent les infections et emportent les déchets. Palpitant de paradoxes, le sang évoque cette double facette: la préciosité de la vie tant qu’il est contenu dans notre corps mais dès qu’il s’en échappe, il se coagule en symbole sombre et obsédant de la mort. [1]
La circulation du sang est peut-être la première preuve d’appartenance au monde du vivant. Pas besoin d’être docteur en Kabbale pour réaliser que Adam אָדָם, le ‘premier’ être humain, partage la racine de דָם dam, le sang. Peu importe la couleur de peau, tous les sangs ne sont-ils pas rouges ? Ce mort là, c’est moi. Son sang qui coule, je le sens dans mes veines. Sa mort, c’est ma vie. Ai-je vraiment besoin de tuer pour me sentir vivre ?
Lecture à voix haute, Le Dormeur du Val, Arthur Rimbaud, 1870, par moi
Tout ça survient lors d’une conversation avec mon amie Agathe. Nous parlons de nos deuils respectifs et de l’impact qu’ils ont eu sur notre rapport à l’existence et au monde. Et c’est Jean Anouilh qui résonne : « La vie n'est pas ce que tu crois. C'est une eau que les jeunes gens laissent couler sans le savoir, entre leurs doigts ouverts. Ferme tes mains, ferme tes mains, vite. »[7] C’est toujours face à la mort, que l’humain se sent au plus proche de la vie. Là, réside peut-être le secret de l’interdiction liée au sang. Comme un électrochoc, une prise de conscience, un éveil. La seule vérité est la suivante: nous ne sommes pas immortels. Le sang capture ce paradoxe fou : pour les femmes il représente le fait que leur corps est fécond mais une fois qu’il coule, c’est que leur corps ne l’est pas. Je pense à cette proche amie qui me confia récemment : « Quand j’ai mes règles ces jours-ci, une partie de moi pleure, ça veut dire que je ne serai pas mère. » Le sang nous renvoie aux grandes transitions de nos vies et au fait que ce corps, le nôtre, est sacré.
Illustration de l’artiste Orfeo Tagiuri
Mais alors du coup, qu’est ce que je fais de ma Parasha de la semaine ? Selon Maïmonide, les rites sacrificiels devraient être remplacés par l’étude. Je vous laisse avec ces quelques questions : qu’est ce qui aujourd’hui a le pouvoir d’élever ma conscience ? De me rapprocher de la fréquence du vivant et du divin ? Qu’est ce qui a la force de me rappeler la Source de toute vie ? Qu’est ce qui peut balayer les poussières de mon âme ? En bref, comment me faire pardonner d’un larcin ? Et de mes quelques livres empruntés sans avis au propriétaire ?
En écrivant ce texte deux personnes me sont apparues à l’esprit. La première est Laura, une collègue de travail que j’aimais et respectais beaucoup, qui m’avoua un jour qu’elle avait toujours voulu avoir des enfants. Les jobs de trading à haute responsabilité se sont enchainés, un jour son compagnon de longue date est parti, et elle s’est retrouvée à 39 ans, surprise et ménopausée. Le corps avait décidé pour elle. La seconde personne qui m’est apparue est ma grande-tante, Lucienne, la petite sœur de ma grand-mère Annie, qui un jour s’est coupée le doigt alors qu’elle était en vacances au Lac Majeur. Après 3 jours, la blessure ne voulait pas cicatriser. Lucienne est décédée 6 mois plus tard, le 26 Janvier 1979, d’une leucémie, elle avait 35 ans.
Chérissez le sang qu’il coule entre vos veines ou entre vos cuisses.
C’est la vie.
Merci pour votre lecture et à Johanna, Michael et Chava pour votre relecture 💖
J’espère que certains passages auront résonné en vous. N’hésitez pas à partager vos impressions et ressentis par email julia.cincinatis@gmail.com ou de partager cette lettre avec des amie.s susceptibles d’apprécier la démarche.
A tout vite.
[1] Le livre des symboles, Taschen, 2011, p792
[2] Miqraot Guedoloth, Vol5, Gallia
[3] Dvar Torah, Floriane Chinsky, 29 Mars 2024
[4] « Le korban sera-t-il restauré dans le Troisième Temple ? Débats contemporains sur le sacrifice biblique », Joseph J. Lévy, 2019 : chrome-extension://efaidnbmnnnibpcajpcglclefindmkaj/https://www.erudit.org/en/journals/fr/2019-v30-n2-fr04792/1062448ar.pdf
[5] Idem.
[6] Idem.
[7] Antigone, Jean Anouilh, 1944, p.
* Si l’un.e d’entre vous se porte volontaire pour vérifier, be my guest.